technologie
80 SujetsTri alphabétique dans Hélix
Bonjour, Pourriez-vous corriger le logiciel qui ne sait pas faire un tri alphabétique correct. Sur le site Web ça a l'air correct, mais sur la télé c'est tout croche. On voit que l'algorithme ne se fie qu'au code ASCII, ce n'est pas comme ça qu'un tri alphabétique fonctionne : - les espaces et la ponctuation doivent être ignorés. - les majuscules et les minuscules sont équivalentes, - les lettres accentuées ont le même rang que la lettre sans accent. - les lettres œ et æ ont le même rang que oe et ae. Ce n'est pas normal que « À cœur battant » se retrouve à la fin de la liste. Pour les deux derniers points, le développeur américain peut avoir une excuse, mais pour les deux premiers c'est impardonnable, c'est élémentaire même pour l'anglais..35Vues1like1CommentaireChoisir un gestionnaire de mot de passe
S’il y a bien un problème universel, c’est le fait d’avoir trop de comptes et de mots de passe à retenir. Pour y remédier, nous avons développé un très mauvais réflexe: utiliser toujours les mêmes mots de passe.Il existe pourtant une solution bien meilleure: les gestionnaires de mot de passe. Par Marc-André Gagnon, spécialiste en sécurité de l’information. Le principe? Entrer tous ses précieux identifiants dans une base de données qui sera quant à elle bien sécurisée (imaginez un coffre-fortnumérique). Il existe deux catégories de gestionnaires de mot de passe, ceux locaux et ceux infonuagiques. Gestionnaires de mots de passe locaux Ces gestionnaires conservent vos mots de passe dans une base de données locale sur un appareil en particulier. Vos informations ne quittent jamais votre appareil, et vous avez la responsabilité de faire des sauvegardes de votre base de données manuellement et régulièrement. Dans cette catégorie, deux joueurs sont incontournables: KeePass et PasswordSafe. Ces deux logiciels sont à code ouvert et sont gratuits. Keepass pour Windows a été audité par le European Commission's EU Free and Open Source Software Auditing project (EU-FOSSA) en 2016, et aucune vulnérabilité critique n’a été trouvée dans le logiciel. Ceci offre une bonne garantie que le code source est exempt de failles importantes et de portes dissimulées (backdoors). Étant donné que ces logiciels sont à code ouvert, il existe des dizaines de clones et de versions dérivées, sur toutes les plateformes (Windows, Linux, IOS, Android). Il faut cependant faire attention, car ces clones n’offrent aucune garantie quant aux vulnérabilités. Si vous êtes soucieux de la sécurité, n’utilisez que les versions officielles. Gestionnaire de mot de passe Prix Plateformes KeePass 0$ Windows (Linux / OSX: utilisez le clone KeePassX) Password Safe 0$ Windows Gestionnaires de mots de passe infonuagiques Il existe aussi les gestionnaires de mots de passe infonuagiques, qui conservent votre base de données de mots de passe dans le nuage. Ils représentent un compromis intéressant, en termes de facilité d’utilisation et de sécurité. Ces solutions, si elles sont bien implémentées, sont considérées sécuritaires et offrent en plus des avantages intéressants: Tous les navigateurs sont supportés. Vos mots de passe sont accessibles sur tous vos appareils, en tout temps. Possibilité de partager certains mots de passe avec d’autres utilisateurs (conjoints, enfants, etc.). Vous pouvez surveiller les accès à votre compte, définir des appareils de confiance, etc. Certains gestionnaires offrent de définir un contact d’urgence, qui pourra accéder à votre base de données s’il vous arrivait malheur. Comme tous les services infonuagiques, il y a un coût annuel à payer. Lastpass possède toutefois un forfait gratuit intéressant. Gestionnaire de mot de passe infonuagique Prix ($ US) Permet authentification double facteur Plateformes Lastpass 0$ - 24$ / an Oui Internet Explorer / EDGE Mozilla Firefox Google Chrome Apple Safari Opera 1Password 35,88$ / an Non Chrome Firefox Safari Opera Dashlane 39,99$ / an Oui Internet Explorer Chrome Firefox Safari Est-ce que le fournisseur du logiciel (ou un pirate) peut accéder à mes mots de passe ? Le fournisseur ne peut pas lire votre base de données, car elle est chiffrée grâce à votre mot de passe maître. Toutes les opérations de chiffrement et de déchiffrement sont effectuées localement sur votre appareil, et votre mot de passe maître n’est jamais transmis au fournisseur d’aucune façon. Si la technique est bien implémentée selon les meilleures pratiques (et la technique est complexe), on juge alors qu’il est impossible pour le fournisseur, et pour un pirate éventuel, de déchiffrer vos mots de passe sans votre mot de passe maître. Conseils essentiels Choisissez un mot de passe principal complexe et unique. Essayez 15 caractères ou plus, avec des lettres, chiffres et caractères spéciaux. Étant donné que ce mot de passe protégera tous les autres, vous ne pouvez pas vous permettre d’être paresseux ! Une technique facile à retenir consiste à utiliser la première lettre de chaque mot d’une phrase que vous vous rappellerez. Par exemple, le mot de passe «Iya12pomd1s,ok?» correspond à la phrase «Il y a 12 pommes dans un sac, ok?». Pour plus de détails concernant cette technique, je vous recommande cet article de Bruce Schneier (en Anglais) . Vous devrez vous rappeler de votre mot de passe maître, car il ne sera pas récupérable. Certains gestionnaires de mots de passe infonuagiques peuvent proposer des options pour en faciliter la récupération, mais les options demeurent limitées, car le fournisseur ne peut pas déchiffrer vos informations, et ne connaît pas votre mot de passe maître. Activez l’authentification à double facteur Pour les gestionnaires de mots de passe infonuagiques, il s’agit d’associer son compte avec son appareil intelligent (d’autres options existent). L’accès à votre base de données sera alors accordé seulement si vous connaissez votre mot de passe maître, ET que vous démontrez que vous avez entre les mains l’appareil intelligent associé au compte. Ainsi, même si votre mot de passe est compromis (par un virus par exemple), l’attaquant sera bloqué par un deuxième facteur. Il s’agit selon moi de la meilleure façon de sécuriser votre compte, avec le moins d’effort. Cela s’applique d’ailleurs à tous vos comptes infonuagiques (Google, Apple, Facebook, Microsoft, Amazon, etc.), et pas seulement votre fournisseur de gestionnaire de mot de passe !32 kVues10likes0CommentaireOK Google… ça fait six mois!
Depuis 6 mois, ma famille et moi testons le Google Home, un assistant personnel intelligent pour la maison, rien de moins. Une sorte de haut-parleur intelligent et connecté qui peut répondre aux commandes vocales de ses propriétaires. Ça ne vous dit rien? C’est comme si votre Siri, votre Cortana ou votre Assistant Google sortait de votre téléphone pour se glisser dans votre haut-parleur de maison. Il se présente très simplement, comme un petit vase ou une chandelle décorative où la base est en fini textile. Sous le capot: deux microphones et des hauts-parleurs, question de pouvoir nous entendre et nous répondre. Le dessus est une surface tactile lisse qui permet de contrôler l’appareil au touché. Le Google Home se configure facilement et en quelques minutes avec l'application. C’est ensuite avec les mots «OK Google» ou «Hey Google» que vous pourrez débuter vos requêtes. Le Google Home est disponible aux États-Unis depuis novembre 2016, mais sa version canadienne-française est entrée dans ma vie à la fin du mois de juin cette année, quelques jours seulement avant la naissance de mon deuxième enfant. À travers les biberons, les changements de couches et les séances de chaises berçantes, le Google Home s’est avéré un superbe outil pour me faciliter la vie lorsque que j’avais les mains occupées. Puisque le Google Home est compatible avec plusieurs applications et services, il devenait extrêment simple et pratique de lui commander de me faire jouer « des chansons de U2» ou encore de lire ma «liste de chansons Bébé #2». L’Assistant Google s’exécute en utilisant mon compte Spotify ou Google Play. Même principe avec la radio puisque que le Google Home est compatible avec Tune In. Évidemment cet Assistant «parle» sans problème avec les Chromecast (de Google), je peux donc utiliser mes comptes pour écouter des vidéos et séries en ligne. Toutes ces exécutions liées au divertissement se faisant par l’entremise de commandes vocales, je n’ai jamais eu à faire de manoeuvres périlleuses en jonglant avec un nourrisson et un téléphone intelligent. Pour mon autre enfant, qui a 3 ans, le Google Home devient un objet de connaissances, un outil d’apprentissage et un jukebox. Mon aînée est fascinée (et moi aussi ) par les éducatifs que propose le Google Home. Par exemple, on a joué en famille avec beaucoup de plaisir à des quizz où chacun doit répondre à des questions posées par le Google Home. C’est vraiment inhabituel aujourd’hui de se rassembler autour d’un «outil audio», loin d’un écran. Ma fille s’amuse aussi à découvrir des personnages réels ou fictifs en interrogeant le Google Home. « Qui est le Père Noël?» ou encore, dans une version un peu moins cute, «Qui est Donald Trump?». Une autre bonne façon d’amuser nos petits est de demander au Google Home de reproduire le son de certains animaux. La preuve avec ma fille: Dans une utilisation plus «adulte», l’Assistant Google me sert principalement pour jouer de la musique. Avec mon compte Spotify, l’assistant devient une machine à demandes spéciales, et la qualité sonore est franchement surprenante compte tenu de la taille de l’appareil. Bon, vous n’arriverez sûrement pas à faire lever un party dans un gymnase, mais pour une grande pièce de maison ça fait vraiment du bon boulot. Enfin, comme le Google Home est lié à pratiquement toutes les informations des mes autres comptes Google, je l’utilise pour connaître la météo, les événements dans mon calendrier, la circulation et le temps pour me rendre au boulot, pour déclencher des minuteries… Depuis peu, je l’utilise également pour loger des appels et avec l’achat de lumières connectées, pour contrôler certains de mes systèmes lumineux. Précisons que le Google Home n’est pas une interprétation française de ce que l’on retrouve aux Etats-Unis: il s’agit d’une version résolument québécoise. L’appareil reconnaît nos accents et utilise certaines régionalités. D’ailleurs les équipes dédiées à son «apprentissage Québec» lui ont aussi appris quelques réponses amusantes... De quoi faire sourire quand vous voudrez faire une démonstration de l’appareil devant votre visite… Après avoir paramétré vos préférences de langage en Français Canadien, essayez les commandes suivantes: OK Google… Quelle est ton équipe de hockey préférée? OK Google… j’ai un garage, un gros garage. OK Google… Chante-moi une chanson. OK Google… Dis-moi une expression québécoise. En observant mon utilisation de l’assistant, je réalise que 70% de mes requêtes sont liées à des demandes de musique (ou de radio), 15% à des demandes météo, 10% afin de consulter mon agenda et un 5% pour un usage plus ludique et varié (jeux, quiz, sons d’animaux, questions d’ordre général, grands titres de l’actualité…) Si les assistants personnels intelligents demeurent encore une curiosité, 2018 sera sans aucun doute l’année leur démocratisation. Au Québec le Google Home n’est pas encore aussi polyvalent qu’aux États-Unis, mais à coup de mises à jour, les services se multiplieront pour nous aussi. Pour l’instant, Google me donne quand même l’impression d’avoir une longueur d’avance. Êtes-vous du genre à vous laisser tenter par ce genre d’Assistant?17 kVues3likes3Commentaires