Chaine AMC

Notamment!

Toutefois, l'utilisation du "marché régional" est très faible comme excuse. Lorsqu'on parle de rentabiliser une chaîne, c'est le nombre de clients qui optent pour cette chaîne qui va permettre d'absorber les droits et de générer un profit.

Si une compagnie A, qui émet sur une vaste étendu, n'offre pas une option, alors que la compagnie  B, qui émet sur une étendu moindre, l'offre, les clients vont optez pour la compagnie B et, cela, peu importe la grosseur du "marché" de celle-ci.

Vidéotron a utilisé comme argument "ils demandent trop cher" pour expliquer le retrait. Maintenant, afin de justifier cette décision, on utilise la raison du marché. La véritable raison est plutôt le % de profit.

Peu importe les demandes de AMC, la révision du prix mensuel de ladite chaîne n'aurait pas passée à 20$ par mois afin d'absorber ces fameux droits de rediffusion. La direction de Vidéotron a reçu le montant, a fait le calcul à combien elle allait devoir charger leurs clients pour l'accès à cette chaîne et c'est rendu compte que, pour rester dans un prix compétitif, elle devait sacrifier un % de leur profit net. Le choix final? Privilégier le % plancher du profit net, au lieu de le diminuer et de maintenir un service.

Une entreprise a beau avoir un marché 100 fois plus grand, géographiquement, que son concurrent, si sa clientèle quitte, elle ne va pas générer plus de profits pour autant. Ce n'est pas la taille du marché qui compte, mais plutôt le nombre d'individus qui vont choisir de payer pour le service. Je peux vous garantir que ce ne sont pas l'ensemble des clients de Bell ou de Shaw qui souscrivent à AMC.

La compagnie liste actuellement sur leur site près de 200 rediffiseurs (si ce n'est pas plus) qui font affaire avec eux et, parmi ceux-ci, un très grand nombre d'entité oeuvrant dans des marchés similaires, voire plus petit, que Vidéotron. Pourtant, ils maintiennent leur contrat avec la chaîne.

Je vais même vous donenz un exemple encore plus frappant. Quant à rester dans le domaine du "marché régional". Telkel et CCAP, des petites compagnies du Québec offrant ses services qu'au Québec (dans le cas de CCAP le qualificatif de marché régional est quasiment un euphémisme), qui ne possèdent même pas le dixième de la clientèle de Vidéotron offrent AMC.

Ils ont peut-être compris que faire 3$  de profit net au lieu de 7$ par mois générait plus de revenu que 0$.