Le NOTE est mort, vive le NOTE
Le 19 août 2016 sortait ledésormais célèbre, Galaxy NOTE 7 de Samsung. Pour la petite histoire, 10 jours après sa sortie, des utilisateurs constatent des problèmes de surchauffe et carrément de combustion. Les images sont partagées sur les médias sociaux. Des téléphones brûlés, ça frappent l’imaginaire. La presse s’empare de l’histoire et le 12 septembre, Samsung débute une série de rappels. Les batteries s’avèrent être le problème. Un problème si important qu’au début du mois d’octobre, après des rappels planétaires, Samsung met fin à la commercialisation de ce téléphone. Bien mince consolation, le NOTE 7 aura été le meilleur téléphone sur le marché durant une dizaine de jours. Le 23 août 2017, il est temps de tourner la page. Samsung n’a pas tué la marque NOTE, n’a pas non plus renommée cette gamme de produit. Samsung a persisté et à New York, on nous a présenté le Galaxy NOTE 8. Comme il fallait s’y attendre, deux minutes après son arrivée sur scène DJ Koh, président de la division mobile de Samsung, est revenu sur le fiasco commercial du Galaxy NOTE 7: « Évidemment, personne n’oubliera ce qui s’est produit l’an dernier. Je sais que je ne l’oublierai pas. Et, je n’oublierai jamais non plus que des millions de fidèles sont resté avec nous. C’est pourquoi je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude à la communauté de fan du NOTE à travers le monde.» Une fois les excuses et les remerciements faits, on est passé aux choses sérieuses: la quincaillerie de ce nouveau téléphone. Présentation Le NOTE 8 se présente de cette façon: Écran énorme de 6.3 pouces (16cm) sans bordure latérale 2 caméras arrières de 12 Mpx ( une grand angle et l’autre avec zoom optique de 2x) Stabilisation d'image optique Caméra frontale de 8Mpx 6 Go de mémoire vive 64 Go d’espace mémoire Fente pour carte microSD extensible jusqu'à 2To Résiste à l’eau selon la norme IP68 ( 1,5 m pendant 30mins) Authentifications biométriques (reconnaissance de l’iris, des visages et des empreintes digitales) Prise d’écouteurs «jack» Disponible en 2 couleurs noir et bleu (au Canada) Dans la boîte vous aurez: Le téléphone avec le stylet Pince et pointes de stylet Adaptateur d'alimentation USB Prise micro-USB Connecteur USB (USB C) Câble USB Éjecteur Écouteurs AKG du groupe Harman L’avenir nous dira si Samsung a été assez audacieux avec le NOTE 8. Il y a déjà sur le marché le Galaxy S8 qui ressemble beaucoup au NOTE 8. Certes un brin plus petit, sans le stylet ni les doubles caméras arrières... Mais est-ce qu'un stylet constitue un facteur d’achat ? Un succès commercial qui peut surprendre En 2011, Samsung a popularisé une nouvelle catégorie de produits avec le NOTE. Un téléphone format géant, très près des dimensions d’une tablette. Pour bien des gens, l’utilisation d’un tel appareil donnait l’impression d’avoir une tranche de pain à l’oreille. Beaucoup trop gros pour certains, marginal ou amusant pour d’autres. Ce format est aujourd’hui adopté par presque toutes les compagnies de téléphones, même Apple propose ses téléphones en format «PLUS» de 5.5 pouces. Ces dimensions, entre 5 et 7 pouces, ont aussi données naissance à un nouveau terme, les «phablets»... une contraction entre “phone et tablet”. La principale caractéristique des appareils de la série NOTE est son contrôle avec un stylet. Stylet toujours présent sur le NOTE 8 et qui se range directement dans le téléphone, à sa base. Plusieurs logiciels disponibles sur ces appareils sont orientés en considérant ce fameux «SPen». Les ventes prouvent que le concept plaît à un public désireux de pouvoir faire certaines tâches d’édition et de prises de notes. Le concept du stylet n’est pas nouveau et Samsung n’en n’a pas le monopole, pourtant peu de fabricants ont relevé le pari du «stylo numérique». Même après le fiasco commercial du NOTE 7, aucun fabricant de téléphone n’a saisi le marché laissé libre par absence de Samsung. Le NOTE est un téléphone spécial, qui répond à des besoins spéciaux. Il est difficile de le comparer à d’autres appareils, mais on le fera quand même car Apple, LG, Google et d’autres fabricants sont à quelques semaines de dévoiler leurs prochaines innovations. Fan ou pas du NOTE, il faut respecter que malgré les embûches, il est toujours là et inspire ses concurrents. S’il a popularisé le format «XL» depuis 6 ans, il va maintenant forcer les autres fabricants à faire comme lui et éliminer les bordures latérales pour faire place à un écran plus grand. Samsung vient de partir le bal, attendons la réplique des concurrents à notre plus grand plaisir. Achetez le Samsung Galaxy Note 8 ici dès aujourd'hui! Envie d'en jaser sur le forum? De donnerune mention "J'aime" à cet article ou de le commenter?Inscrivez-vous ici, c'est rapide et gratuit! Photos: www.samsung.caTout ce que vous devez savoir sur votre messagerie vocale
Apprivoisez votre messagerie vocale grâce à ces quelques astuces. Sauter l’étape du NIP Qu’il s’agisse d’une petite bulle rouge, d’une enveloppe ou d’un chiffre qui clignote sur votre répondeur… vous ne pouvez pas le manquer: vous avez un message en attente. Le problème, c’est que vous ne pouvez pas l’écouter puisque vous avez oublié votre numéro d’identification personnel (NIP)! Ça arrive aux meilleurs d’entre nous, mais sachez qu’il est très facile d’éviter de se retrouver dans une telle situation. Comment? Tout simplement en choisissant l’option Saut du NIP pour accéder à la boîte vocale de votre téléphone résidentiel ou à celle de votre mobile. Pour activer l’option, visitez la pageRéinitialiser ou désactiver le NIP de la Messagerie vocale. Réinitialiser le NIP La mémoire ne nous faisant pas défaut à tous, il est évidemment possible de conserver un NIP pour accéder à sa messagerie vocale. Vous pouvez même le modifier au besoin en suivant ces quelques étapes simples de réinitialisation:Réinitialiser le code d'accès de la Messagerie vocale. Encore plus d’astuces Découvrez d’autres fonctions pratiques pour utiliser la messagerie vocale de votre mobiledans la section Soutien de notre site Web. On vous y explique aussi comment utiliser la boîte vocale de votre téléphone résidentiel.La transformation numérique des entreprises québécoises
Impossible de ne pas constater que la révolution numérique a transformé les entreprises et continue de le faire. Ce constat a servi de prétexte à Stéphane Ricoul, organisateur en chef d’eCOM MTL, pour inviter plusieurs dirigeants d’entreprise à discuter de l’impact du numérique dans leur organisation. Les invités: Jean Bédard, président et chef de la direction de Groupe Sportscene; Lionel Pimpin, premier vice-président, Canaux numériques, Données et Transformation à la Banque Nationale du Canada; Nicolas Duvernois, président de PUR Vodka et de Romeo’s Gin; et Manon Brouillette, présidente et chef de la direction de Vidéotron. La discussion, absolument passionnante, s’est déroulée dans une ambiance décontractée autour d’un îlot de cuisine, dans la plus pure tradition québécoise. Elle a permis de mieux saisir les enjeux spécifiques à chacune des entreprises représentées. Voyons les principaux enjeux évoqués par la présidente de Vidéotron. «Mobile first», leitmotiv de l’économie numérique S’il est une expression qui revient constamment dans le discours des gens qui pensent l’économie numérique, c’est bien «mobile first». Il est en effet indéniable que le mode de consommation est passé vers le mobile. D’entrée de jeu, Stéphane Ricoul a demandé à Manon Brouillette comment Vidéotron s’était adaptée à la prédominance du mobile. Il a également voulu savoir si le «mobile first» avait changé la manière dont l’entreprise interagit avec ses clients. «Le mobile nous a obligés à complètement revoir la manière de penser nos produits», a-t-elle indiqué. « Aujourd’hui, Vidéotron pense systématiquement le parcours client en commençant par l’écran du téléphone, puis décline l’expérience sur les autres interfaces ». Ce virage a été rapide, il s’est effectué au cours des cinq dernières années. Il faut souligner que Vidéotron a l’habitude d’être en tête des grands courants novateurs, pour ce qui est de la technologie comme des habitudes des consommateurs. L’entreprise a été parmi les premiers à épouser la révolution Internet dans les années 90, puis le virage vers le mobile, et elle s’adaptera aux prochains paradigmes qui définiront le marché. Par ailleurs, pour une entreprise pour qui la technologie est au cœur de l’offre de service et des opérations, l’adaptation ne se fait pas tant sur le plan stratégique, mais bien davantage sur celui des compétences: réfléchir, imaginer et conceptualiser pour l’écran d’un téléphone, ce n’est pas la même chose que pour un écran d’ordinateur ou de télévision. Finalement, le mobile crée aussi de formidables occasions d’affaires qu’il importe de saisir. On peut parler à des centaines de milliers de clients en tout temps, où qu’ils soient, dans un parc, à la maison ou en vacances. C’est un avantage extraordinaire qu’il faut savoir mettre à profit. La ministre Anglade s’invite dans la discussion La ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec, Dominique Anglade, a participé à la discussion par l’entremise de Skype . Elle a demandé aux invités autour de la table comment penser la notion d’inclusion à l’ égard au numérique. Manon Brouillette lui a proposé une réponse en 3 volets. 1. Déployer des infrastructures performantes à grande échelle Le premier défi qui se dresse lorsqu’on pense à l’inclusion est celui de l’infrastructure, comme l’appelle Mme Brouillette. Pour inclure les gens de partout, il faut les brancher, et pour les brancher, il faut déployer le réseau à la grandeur du Québec. Avec un territoire comme le nôtre, si peu peuplé en dehors des grands centres, le défi est colossal. 2. Combler les besoins de chacun selon ses habitudes et habiletés Vidéotron a des millions de clients, de tous les profils démographiques. Parmi cette clientèle, il y a les milléniaux, qui sont très à l’aise avec le numérique et qui adoptent naturellement les applications qui facilitent ou agrémentent leur vie. À l’autre bout du spectre, Vidéotron compte aussi de nombreux grands-parents dans sa clientèle. Souvent, ils possèdent une tablette, qu’ils utilisent avec un plaisir bien réel. Mais cela ne les empêche pas d’aimer téléphoner et se rendre en boutique pour obtenir de l’aide et du service. Le défi: comment servir avec pertinence, respect et efficacité des personnes aux habitudes et aux compétences numériques si éloignées? Pour Vidéotron, l’évolution numérique doit être multicanal et l’expérience se vivre de façon aussi fluide sur toutes les plateformes. 3. Valoriser les employés Le troisième volet, autour de la notion d’inclusion, touche les employés. Vidéotron en compte 6500, et ce sont toutes ces personnes qui ont fait de l’entreprise une référence au Québec en matière d’expérience client. Or le numérique peut être menaçant pour certains, qui se valorisaient par des conseils donnés directement à une clientèle qui trouve maintenant son information de manière autonome sur le Web. Il importe d’avoir une stratégie interne pour valoriser ces employés passionnés et compétents autrement, notamment par des formations pointues qui leur permettront de devenir des experts technologiques et d’être ainsi tout aussi utiles pour les clients. Le numérique: l'une des 5 priorités de Vidéotron Vidéotron a décidé il y a longtemps de mettre le numérique au cœur de ses stratégies d’affaires. En en faisant une priorité, l’entreprise s’assure qu’à tous les échelons et dans tous les secteurs, on s’approprie le numérique, on transforme ses manières de faire et on agit comme des ambassadeurs de la technologie. Chacun doit se sentir investi d’une mission envers le numérique, et cette mission, Manon Brouillette est la première à la porter, à l’interne comme à l’externe.Mais un danger guette les entreprises, met en garde la PDG: oublier l’humain. « Le numérique doit être au service de la personne, et non l’inverse. Cette conviction doit guider nos actions quotidiennes, dans les petits comme les grands gestes », affirme-t-elle. Aussi, l’expression «mobile first» est-elle clairement indissociable de «human first». Et le retour sur investissement (ROI)? Dernière question posée par Stéphane Ricoul: peut-on calculer le ROI des investissements massifs faits dans les technologies numériques? Absolument, répond Manon Brouillette. Quoiqu’il en soit, l’immobilisme n’est pas une option – c’est cette attitude qui coûterait le plus cher, et non le virage numérique. L’expérience client de Vidéotron se fait comparer à celle de grands joueurs mondiaux, toutes industries confondues – qu’on pense à Netflix, à Über, à Starbucks, etc. Les objectifs de Vidéotron sont multiples, et parmi eux on retrouve: Répondre aux besoins des clients qui veulent plus d’autonomie et de flexibilité. Créer un effet «wow» en surpassant les attentes des clients, en étant proactive, et en les accompagnant. Gagner en agilité, etc. Et ces objectifs, c’est par le numérique que Vidéotron les atteindra. La foule, nombreuse et attentive, n’a rien perdu des échanges entre les participants, qui n’ont d’ailleurs pas hésité à se questionner entre eux pendant le panel, curieux qu’ils étaient de la réalité propre à chacune des industries. S’il est une chose qu’on doit retenir de cette table ronde, au sens propre et figuré, c’est que le numérique est bien implanté dans les entreprises de tête au Québec. Elles sont des modèles à suivre, comme l’ont éloquemment démontré les propos inspirants de leurs représentants à l’eCOM MTL.
