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La télévision, d’hier à aujourd’hui... à demain

ErikVigneault
Rédacteur

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Entre les débuts du câble, voilà plus de 50 ans, et la télé sur mobile d’aujourd’hui, le monde a connu une révolution technologique sans précédent, laquelle a entraîné un changement radical dans notre manière de consommer la télévision.

 

Le phénomène a été si rapide qu’on a depuis longtemps oublié la boîte brune.

 

La boîte brune? Ah, les plus âgés d’entre nous s’en souviendront...

 

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Elle a fait son arrivée dans les salons québécois dans les années 70. Un long fil (qui s’emmêlait toujours dans une patte de chaise ou de table) la reliait au téléviseur. Encombrante, l’élégance n’était pas vraiment son point fort, et un son caverneux résonnait parfois lorsqu’on enfonçait ses boutons. Mais de quel monde féérique elle ouvrait les portes!

 

Cette boîte brune, c’était la télévision de l’époque. Elle proposait une quinzaine de chaînes qui nous paraîtraient aujourd’hui dépassées, mais qui mettaient alors du merveilleux dans la vie de milliers de familles québécoises.

 

Nos habitudes télévisuelles changent

On est loin de tout cela aujourd'hui.

 

Certes, il existe encore en télé des moments forts, qu’il s’agisse de matches de hockey ou d’ émissions phares comme Le Banquier ou Occupation double. Ces rendez-vous incontournables pour des centaines de milliers de Québécoises et Québécois se vivent devant l’écran de télévision, à l’heure prescrite, et pour rien au monde leurs inconditionnels ne les rateraient.

 

Mais la tendance est indéniable : la télévision se regarde de plus en plus par l’entremise d’Internet, sur le mobile, la tablette ou l’écran d’ordinateur.

 

Des statistiques qui parlent d’aujourd’hui et annoncent demain

Depuis le milieu des années 2000, l’Observateur des technologies médias (OTM) réalise deux sondages annuels de grande précision qui servent à analyser les grandes orientations dans l’utilisation des médias.

 

D’après de récentes données de l’OTM, voici quatre tendances et constats qui révèlent l’évolution dans notre manière de consommer la télévision.

 

1. La télévision en ligne est de plus en plus populaire

Internet a multiplié les options, et comme on pourrait s’y attendre, la télévision en ligne est de plus en plus populaire.

Et si, il y a encore quelques années, on regardait la télévision sur le Web pour accéder à du contenu d’ailleurs ou non disponible chez nous, on choisit aujourd’hui ce médium pour des raisons de commodité.

 

2. Les jeunes (18-34) sont ultra branchés

Cela n’étonnera personne, mais rappelons au passage quelques chiffres pour souligner l’ampleur du phénomène :

  • 95 % des jeunes ont un téléphone intelligent
  • 92 % écoutent de la musique en ligne
  • 97 % regardent des vidéos sur Internet
  • 91 % sont actifs sur les réseaux sociaux
  • 87% échangent des textos.

Malgré cet état de connexion quasi permanent, les jeunes continuent d’écouter la télévision. Seulement, ils le font davantage en ligne. De 12 heures de télévision traditionnelle qu’ils écoutaient par semaine, ils sont passés à 5,8 heures, auxquelles il faut ajouter 11,5 heures de télé sur le Web.

 

3. Le désabonnement est envisagé par un nombre croissant d’utilisateurs

Un autre phénomène est en croissance : de plus en plus de consommateurs envisagent de se désabonner d’un service de télévision payant. Ils étaient 16 % dans cette catégorie en 2013, ils sont 21 % en 2016. La tendance est forte et perdure dans le temps, ce qui pose bien sûr un défi important les joueurs de ce secteur d’activité tels que Vidéotron.

 

À la lumière des tendances mentionnées jusqu’ici, on ne s’étonnera guère de voir apparaître un nouveau groupe de consommateurs : les téléspectateurs sans contraintes. Cette appellation désigne les personnes qui n’ont pas de service télé.

 

Sans surprise, il s’agit essentiellement de jeunes (18-34 ans = 61 %) et de personnes du groupe d’âge suivant (35-49 = 27 %). Bref, 88 % des téléspectateurs sans contraintes ont moins de 50 ans.

 

4. Des services en plus de la télé 

Autre fait remarquable : de ce groupe, 62 % sont d’anciens abonnés à un service de télévision payant. Les téléspectateurs sans contraintes sont également de gros consommateurs d’Internet, davantage que la moyenne.

 

Toutefois, la clientèle de télédistribution demeure stable chez Vidéotron. On observe notamment que plusieurs clients conservent la télévision et y ajoutent des services complémentaires (OTT).

 

Netflix change la donne

Netflix est un cas emblématique de cette nouvelle réalité. Géant mondial proposant des films et séries télévisées en flux continu sur Internet, l’entreprise connaît un succès phénoménal avec ses 100 millions d’abonnés.

 

De fait, Netflix bouleverse notre manière non seulement de consommer la télé, mais aussi de la produire : elle n’est plus qu’un simple diffuseur de contenu, elle est aussi productrice de séries originales, dont l’acclamée House of Cards.

 

Oui, la donne a changé.

 

Ce qu’a fait Netflix à l’échelle mondiale, Vidéotron le fait à sa manière sur la scène québécoise. 

 

illico, Club illico : des services novateurs qui savent toujours se réinventer

Pour fidéliser les abonnés, ramener ceux qui étaient partis et convaincre les nouveaux consommateurs, il faut du contenu. Avec illico et Club illico, Vidéotron offre un contenu de très grande qualité et des options d’écoute extrêmement mobiles, collées sur les habitudes, les besoins et les désirs de sa clientèle.

 

Entre autres, les utilisateurs d’illico peuvent regarder la télé en direct, obtenir des contenus sur demande de partout, enregistrer les émissions à distance, ou encore contrôler la télé à partir d’une tablette ou d’un téléphone intelligent.

 

Avec Club illico, ils profitent aussi d’un accès illimité et sur demande à leurs films, séries et émissions jeunesse préférés, sans oublier une grande sélection d’exclusivités et de séries originales.

 

Mentionnons finalement qu’à l’instar de Netflix, Vidéotron est l’instigatrice de nombreux contenus originaux réalisés et produits par des artistes et artisans d’ici : on peut citer Victor Lessard, Blue Moon ou encore L’Académie, une série pour ados qui sera lancée en octobre 2017.

 

Ce faisant, elle s’inscrit en droite ligne dans la philosophie de Québecor de soutenir le rayonnement de l’art et de la culture du Québec.

 

Branché sur les besoins des consommateurs

Vidéotron a toujours suivi de près les changements au sein de la société québécoise et a su ajuster son offre en conséquence.

 

Mais elle a fait davantage encore : elle a en partie dicté les marchés québécois et canadien par ses nouveautés technologiques et par une grande souplesse dans son offre de produits et services.

 

  • Vidéotron a été en 1999 le 1ertélédistributeur nord-américain à lancer les forfaits « sur mesure », lesquels donnaient au client le loisir de choisir ses chaînes.
  • Elle a également été le 1er télédistributeur à offrir la vidéo sur demande, en 2003.
  • En 2010, ses clients ont été les premiers au Canada à pouvoir suspendre et reprendre sur une autre plateforme un visionnement à l’endroit exact où il avait été arrêté. En effet, illico leur permettait déjà de commander un film sur leur télévision, de poursuivre le visionnement sur leur téléphone, et de regarder la fin à l’ordinateur. Tout cela sans perdre une seule minute. Une autre avancée technologique remarquable qui désignait Vidéotron comme chef de file.
  • Quelques années plus tard, en 2013, avait lieu le lancement du Club illico, le service de vidéo sur demande par abonnement de Vidéotron, conçu pour les gens d’ici.
  • Puis en 2016, Club illico proposait l’abonnement en ligne par carte de crédit à tous les Canadiens, clients ou non de Vidéotron.

 

Vidéotron offre un écosystème unique, complet et facile d’accès et d’utilisation à ses clients. L’entreprise répond ainsi au besoin du meilleur contenu, à tout moment, peu importe sa provenance et disponible sur tous les écrans.

 

Oui, la télévision évolue, et Vidéotron aussi. Pour le plus grand bonheur de ses centaines de milliers d’abonnés.

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