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2 SujetsA match made in digital heaven?
I went off the dating market some eight years ago, back when Iron Man 2 came out and the first iPad was released. There were plenty of dating sites back then, but nothing that compares to today's Tinder or happn. Love in the digital and hyperconnected age is a fascinating topic. Equipped with just a first and last name, you can track down an enormous amount of information about your crush. First comes the initial interaction on social media, followed by an exchange of messages, and only then—potentially—a date. The Internet is part of the hunt: you scrutinize your new flame’s Facebook profile like an employer scrutinizes a résumé. Does your potential date share your love of travel? Browsing through their photo albums titled “Thailand 2012,” “Peru 2014” and “Norway 2017,” it would seem so. See, you already have something in common! We tend to be very generous with the information we share on social media sites like Facebook. So much so that big data analysts might be able to successfully predict a budding romance. But can the number of positive interactions between two people (a “like” here, a photo comment there) really foretell whether they’ll go on a date? Or how soon they'll have their first kiss? Eulerian Inc., a company that specializes in big data analysis, was asked these very questions. It was a hypothetical exercise, but the results are entertaining—and frankly a little disturbing. According to the experts, we can predict whether two people will go on a date by analyzing public data. This involves examining the recurrence of certain interactions. You can probably recall a time when you added that special person, liked their photos or comments for the first time or first commented on their status. These actions leave traces whose correlations, according to the experts, can predict the likelihood of going on a date and how soon that date will happen. In fact, we can do even more. Because of the large amount of information we share online and the many hours we spend on social media, we leave much more than just a public trace. If a platform like Facebook were to make available all the interactions between two people, we could make even farther-reaching romantic predictions. Let's imagine for a moment that we had access to data such as: The amount of time spent looking at each photo The number of positive interactions in private messages The number of profile visits Obviously this data isn't public, but if it were, Eulerian claims we could predict a new romance (in real life) and even estimate when the couple will kiss for the first time. Say you've been in contact with someone for a month. You've liked around 20 of their photos and 30% of their comments, and you've commented on a quarter of their posts. Based on this information, we can conclude that your first kiss will occur within three months of the initial friend request. Again, this data isn't accessible, and the correlations are just part of hypothetical exercise performed by the big data experts at Eulerian. It all sounds a bit Black Mirror, but it's important to keep in mind that such data exists in large volumes and access to this data depends on a company's ethics rules. Just like Amazon tries to predict our next purchase before we even know we need something, perhaps companies will know we're about to fall in love even before the first spark is lit. So, would you sacrifice the magic and mystery of love and offer your data to a company that promises to find your perfect “match 2.0”? Can big data deliver a match made in digital heaven?2,6 kVues0like0CommentaireAmoureux sans le savoir...
Je suis sorti du marché de l’amour depuis un bon 8 ans, à l’époque d’Iron Man 2 et du premier iPad. À cette période il y avait bien des sites de rencontres, mais rien de comparable aux Tinder et autres Happn d’aujourd’hui. L’amour au temps du numérique et de l’hyperconnexion est fascinant. À l’aide de ses seuls prénom et nom de famille, on peut en savoir énormément sur la personne que l’on trouve de notre goût. Les premières interactions passent souvent par les médias sociaux, viennent ensuite les échanges et potentiellement une rencontre. Le Web fait partie de la «cruise». On scrute la page Facebook d’une nouvelle flamme comme un employeur le fait avec notre CV. Facile de conclure que votre «date» potentielle aime, comme vous, le voyage quand vous naviguez dans ses albums «Thaïlande 2012», «Pérou 2014» et «Norvège 2017». Déjà vous pouvez conclure à une certaine compatibilité. On est ultra généreux en informations sur nos plateformes sociales, notamment Facebook, à tel point que des entreprises en analyse de mégadonnées pourraient prédire la naissance d’un couple. Un «like» par ici, un commentaire sous une photo par là… Le nombre d'interactions positives entre deux personnes peuvent-elles prédire une rencontre potentielle ou encore le temps avant leur premier baiser ? Ces questions on été posées aux experts de Eulerian Inc. une entreprise spécialisée dans l’analyse de la mégadonnée. L’exercice est hypothétique, mais franchement amusant et un peu troublant. Selon les experts, en analysant simplement les données publiques nous pourrions supposer une rencontre à venir entre deux personnes. Comment ? En scrutant la récurrence de certaines interactions. Vous avez sans doute déjà vécu ces moments où on ajoute LA fameuse personne, qu’on y va de nos premiers «likes» sur ses photos et/ou commentaires, qu’on commente pour la première fois ses statuts… Ces empreintes pourraient, selon les experts, présenter des corrélations afin de prédire non seulement une rencontre, mais aussi l’arrivée d’un premier rendez-vous. On peut aller encore plus loin. Étant donné le très grand nombre d’informations que l’on divulgue sur les médias sociaux et notre temps passé sur ceux-ci, on laisse beaucoup plus que des traces publiques. Si une plateforme comme Facebook rendait disponible l’ensemble des interactions en deux individus, on pourrait aller encore plus loin dans les prédictions amoureuses. Imaginons pour quelques instants que nous ayions accès à des données telles que: le temps passé sur chaque photo le nombre d'interactions positives en message privé le nombre de visites sur son profil… Évidemment ces données ne sont pas publiques, mais si elles l’étaient, Eulerian prétend que l’on pourrait prédire la naissance d’un amour (dans la vraie vie) et estimer l’arrivée d’un premier baiser. Imaginons que vous êtes en contact depuis 1 mois avec quelqu’un. Vous avez: «aimé» une vingtaine de ses photos, 30% de ses commentaires, et commenté le quart de ses publications... on pourrait alors conclure que votre premier baiser surviendrait dans les 3 mois suivants la demande d'amitié. Encore une fois l’accès à ces données et les éventuelles corrélations son hypothétiques, c’est un jeu auquel se sont prêtés les experts du «big data» de Eulerian. Tout ça fait un peu «Black Mirror», mais gardons en tête que beaucoup de ces données existent et leur accessibilité dépend des règles d’éthiques des compagnies. Un peu comme Amazon tente de prédire notre prochain achat avant même qu’on en éprouve le besoin, peut-être que des compagnies sauront que nous allons tomber en amour avant même la première étincelle. Seriez-vous prêt à sacrifier la magie de l’amour et offrir vos données à une compagnie sous promesse de trouver votre «match 2.0» parfait ? Croyez-vous à la réelle efficacité de ces «Data Love» ?10 kVues2likes0Commentaire