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OK Google… ça fait six mois!

MathieuRoy
Chroniqueur techno

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Depuis 6 mois, ma famille et moi testons le Google Home, un assistant personnel intelligent pour la maison, rien de moins. Une sorte de haut-parleur intelligent et connecté qui peut répondre aux commandes vocales de ses propriétaires. Ça ne vous dit rien? C’est comme si votre Siri, votre Cortana ou votre Assistant Google sortait de votre téléphone pour se glisser dans votre haut-parleur de maison. Il se présente très simplement, comme un petit vase ou une chandelle décorative où la base est en fini textile.

 

Sous le capot: deux microphones et des hauts-parleurs, question de pouvoir nous entendre et nous répondre. Le dessus est une surface tactile lisse qui permet de contrôler l’appareil au touché. Le Google Home se configure facilement et en quelques minutes avec l'application. C’est ensuite avec les mots «OK Google» ou «Hey Google » que vous pourrez débuter vos requêtes.

 

Le Google Home est disponible aux États-Unis depuis novembre 2016, mais sa version canadienne-française est entrée dans ma vie à la fin du mois de juin cette année, quelques jours seulement avant la naissance de mon deuxième enfant. À travers les biberons, les changements de couches et les séances de chaises berçantes, le Google Home s’est avéré un superbe outil pour me faciliter la vie lorsque que j’avais les mains occupées. Puisque le Google Home est compatible avec plusieurs applications et services, il devenait extrêment simple et pratique de lui commander de me faire jouer « des chansons de U2» ou encore de lire ma «liste de chansons Bébé #2». L’Assistant Google s’exécute en utilisant mon compte Spotify ou Google Play.

 

Même principe avec la radio puisque que le Google Home est compatible avec Tune In. Évidemment cet Assistant «parle» sans problème avec les Chromecast (de Google), je peux donc utiliser mes comptes pour écouter des vidéos et séries en ligne. Toutes ces exécutions liées au divertissement se faisant par l’entremise de commandes vocales, je n’ai jamais eu à faire de manoeuvres périlleuses en jonglant avec un nourrisson et un téléphone intelligent.

 

Pour mon autre enfant, qui a 3 ans, le Google Home devient un objet de connaissances, un outil d’apprentissage et un jukebox.  Mon aînée est fascinée (et moi aussi ) par les éducatifs que propose le Google Home. Par exemple, on a joué en famille avec beaucoup de plaisir à des quizz où chacun doit répondre à des questions posées par le Google Home. C’est vraiment inhabituel aujourd’hui de se rassembler autour d’un «outil audio», loin d’un écran. Ma fille s’amuse aussi à découvrir des personnages réels ou fictifs en interrogeant le Google Home. « Qui est le Père Noël?» ou encore, dans une version un peu moins cute, «Qui est Donald Trump?».

Une autre bonne façon d’amuser nos petits est de demander au Google Home de reproduire le son de certains animaux. La preuve avec ma fille :

 

Dans une utilisation plus «adulte», l’Assistant Google me sert principalement pour jouer de la musique. Avec mon compte Spotify, l’assistant devient une machine à demandes spéciales, et la qualité sonore est franchement surprenante compte tenu de la taille de l’appareil. Bon, vous n’arriverez sûrement pas à faire lever un party dans un gymnase, mais pour une grande pièce de maison ça fait vraiment du bon boulot.

 

Enfin, comme le Google Home est lié à pratiquement toutes les informations des mes autres comptes Google, je l’utilise pour connaître la météo, les événements dans mon calendrier, la circulation et le temps pour me rendre au boulot, pour déclencher des minuteries… Depuis peu, je l’utilise également pour loger des appels et avec l’achat de lumières connectées, pour contrôler certains de mes systèmes lumineux.

 

Précisons que le Google Home n’est pas une interprétation française de ce que l’on retrouve aux Etats-Unis: il s’agit d’une version résolument québécoise. L’appareil reconnaît nos accents et utilise certaines régionalités. D’ailleurs les équipes dédiées à son «apprentissage Québec» lui ont aussi appris quelques réponses amusantes... De quoi faire sourire quand vous voudrez faire une démonstration de l’appareil devant votre visite… Après avoir paramétré vos préférences de langage en Français Canadien, essayez les commandes suivantes:

 

OK Google… Quelle est ton équipe de hockey préférée?

OK Google… j’ai un garage, un gros garage.

OK Google… Chante-moi une chanson.

OK Google… Dis-moi une expression québécoise.

  

En observant mon utilisation de l’assistant, je réalise que 70% de mes requêtes sont liées à des demandes de musique (ou de radio), 15% à des demandes météo, 10% afin de consulter mon agenda et un 5% pour un usage plus ludique et varié (jeux, quiz, sons d’animaux, questions d’ordre général, grands titres de l’actualité…)

 

Si les assistants personnels intelligents demeurent encore une curiosité, 2018 sera sans aucun doute l’année leur démocratisation. Au Québec le Google Home n’est pas encore aussi polyvalent qu’aux États-Unis, mais à coup de mises à jour, les services se multiplieront pour nous aussi. Pour l’instant, Google me donne quand même l’impression d’avoir une longueur d’avance.

 

Êtes-vous du genre à vous laisser tenter par ce genre d’Assistant?

 

 

Êtes-vous du genre à vous laisser tenter par ce genre d’Assistant? N’attendez plus pour vous procurer le Google Home!

 

 

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